samedi 29 juillet 2006

La raison du plus faible

Je ne pouvais pas finir ce mois sur une note aussi triste avec uniquement deux films mediocres, certes c'est l'ete et la programmation des salles nous a peu habitue, durant cette periode, à des films qui vaillent le deplacement."Y 'en a des biens" comme le dirait ce grand chanteur populaire. C'est le cas de ce film de lucas belvaux qui avait deja ralise entre autres la passionnate trilogie un couple epatant - cavale - apres la vie qui racontait la meme histoire mais vu a chaque fois par un protagoniste different donnant a chacun une chance de se rehabiliter, evitant ainsi tout manicheisme et permettant d'aborder different genre comme la comedie et le film noir. on retrouve dans la raison du plus faible le meme humanisme et la multiplication des styles meme si le ton general est sombre. il s'agit ici d'une histoire de casse realise par quatres chomeurs afin de payer un nouveau scooter a la femme de l'un d'entre eux apres que sa mobilette tombe en panne. le film debute ainsi par une peinture sociale de ces regions du nord, friche industrielle, qui rappelle les films de ken loach. l'atmosphere pesante, cet forme d'ennui annonce le drame. la possibite de se casse apparait comme un moyen de se sortir momentanement de ce chomage lancinante, de se donner une recreation. il y a ainsi un cote drole et ludique dans la preparation du hold-up, meme si un des personnage, ancien malfrat, leur rappelle le danger qu'ils encourent, donne le ton tragique du film. si belvaux rappelle ken loach,il ne tombe pas dans le moralisme social avec les bons pauvres et mauvais patrons. ces derniers sont peu present dans le film, et les heros ont une certaine ambivalence. S'ils apparaissent souvent sympathiques, ils peuvent aussi etre irritables, dans la facon, par exemple, dont l'un s'entete a refuser l'aide de son beau pere, preferant braquer une entreprise.

la raison du plus faible est donc un beau film noir, pas forcement un film, i.e "pas prise de tete", bon a manger du pop corn dans une salle climatisée (pour uen fois il faisait plus chaud dans la salle que dehors!)

vendredi 28 juillet 2006

Superman returns

Après une relative longue periode de jeun cinematographique, je suis pret a aller voir la premiere grosse machine hollywoodienne qui passe, et c'est ce que je fis avec le dernier opus de superman realise par bryan singer, specialiste du film sur les super heros puisqu'il avait deja fait les deux premiers x men. ce film est assez quelconque, moins mauvais que le dernier x men. Certains passages sont assez touchant quand par exemple clark tente apres cinq d'absence, maladroitement de reconquerir lois, ce qui rend le personnage plus humain, mais les scenes d'actions trainent en longueur et je finis par somnoler la ou c'est suppose etre divertissant. je continues ainsi a considerer les deux premiers "batman" et "spiderman" comme les plus reussis dans la categorie des films sur les supers heros.

jeudi 6 juillet 2006

Paris, je t'aime...pas moi

Je commence le mois de juillet avec un type de films difficile a critiquer: le film à sketch. Je pourrais passer en revue tous les sketchs qui composent ce film,mais comme dans ce cas la il y en a beaucoup, 18 selon telerama; et qu'en plus je ne me souviens pas de tous tellement ils étaient mémorables, cette option me parait difficile. Je pourrais faire une moyenne en donnant l'impression globale, je dirais alors que c'est un film aussi inoffencif et inutile qu'un poisson rouge dans un aquarium. Si ce film qui a pour objet l'Amour et Paris, deux choses detestables quand on y est etranger, a pour but de donner un aperçu de l'etat du cinema actuel avec la presence de nombreux cineastes importants (et d'autres moins, voire meme qui m'etait inconnu), comme gus van sant, les freres coen ou assayas, on peut dire que cet etat est assez mediocre. Je pourrais aussi selectionner certains marquant pour leur interet relatif ou au contraire leur nullité absolue. Dans les biens il y a celui des freres coen qui arrivent a etre droles avec buscemi dans ce rôle qui lui va si bien de loser qui se fait agresser dans un metro sous le sourire narquois de la Joconde, ou, plus melancolique, celui d'Assayas avec une rencontre entre une actrice qui joue dans un film d'epoque (clin d'oeil a Marie-Antoinette?) et son dealer ; Dans les mauvais on a celui de doyle qui se veut decaler mais qui est finalement conforme a une pub pour parfum...

rate et rattable