dimanche 24 juin 2007

changement d'adresse

rien a voir avecle film (voir dans les archives juin 2006) mais pour dire que mon blog demenage virtuellement au
http://www.matocine.com/

mercredi 20 juin 2007

L'avocat de la terreur


Difficile d'evoquer ce documentaire sur Verges, tant son sujet est epineux, ambigue. Il a le merite en donnant la parole sans la conteste de brosser le portrait de ce personnage car c'est un personnage, conscient de l'etre, en montrant ces premiers engagments louables en defendant le peuple algerien pour passer du cote obscure du terrorisme avec notemment ses proximites avec carlos. C'est ainsi que le documentaire depasse son simple sujet en decrivant l'histoire recente du terrorisme, et la ligne mince qui le separe de la resistant, c'est d'ailleurs cette confusion qui sert de ligne d'attaque de verges en considerant avec un certain nihilisme que tout n'est que question de point de vue permettant ainsi de defendre tous les plus grands criminels. Ce film montre aussi des relations cachees entre certains terroristes et d'anciens nazis (les createurs de 24 heures chrono devraient regarder ce film pour leur prochaine saison). Bref un film riche qui ne se contente pas de souligner tout le narcissisime de Verges pour aller plus loin dans notre proche histoire.

samedi 16 juin 2007

Boxes


A bien y reflechir le seul interet de ce film, realise par Birkin, est qu'il me permet d'augmenter le nombre, pour le moment faible, de cette categorie reservee aux purs navets. Parti pour voir une sorte de vague drame familial bien francais (avec pour seul choix ce film ou dialogue avec mon jardinier), pas passionnant mais neanmoins regardable, c'est devant un objet bizarre si mauvais qu'il en devient presque drole, mais helas le presque n'est pas atteint et c'est c'est plus de l'ennui et de l'enervement qu'il suscite. Car le film se veut plus qu'un pauvre telefilm en pretendant etre un grand chef d'oeuvre, plus Bergman que france 2, mais avec des dialogues sur-ecrits, pompeux, un cote theatral mais meme pas du bon theatre, il n'est ni l'un, ni l'autre. Birkin devient ainsi une version feminine de bhl.
Pour l'histoire, aussi plate que la realisatrice (je sais c'est facile et bas, mais vu le niveau de ce film je ne vais pas faire dans la finesse), birkin demenage. Les cartons sont alors l'occasion de faire ressurgir les fantomes du passe, ces nombreux maris et filles. Cet aspect autobiographique donne le sentiment d'un certain narcissisme agassant qui peut peut-etre plaire au fan de la chanteuse sans voix/realisatrice de navet mais c'est pas mon cas, certes tous les bons realisateurs parlent un peu d'eux mais ils le font avec moins de lourdeurs.
Ironie du sort juste avant le film durant une bande annonce pour une serie de court-metrage voulant lutter contre certains clichets, celui d'un cinema francais nombriliste et littereux trouve avec boxes le paroxisme de ce type de cinema.

mardi 12 juin 2007

Le Boulevard de la Mort


Le dernier Tarantinot est loin d'etre le jouet recreatif cree avec sont pote de bac a sable Rodriguez et casse en deux lors du transport transatlantique dont ce serait le debut, mais un vrai (bon) film.
Le film est construit en deux blocs dont l'un aurait ete rajoute pour en faire un long metrage, mais il apparait difficile de savoir lequel des deux tant les deux semblent lies, l'un repondant a l'autre. Certes il s'agit de deux histoires independantes avec apparemment pour seul relation le meme mechant, mais ce dernier evolue passant, du statut de chasseur a celui de proie. Il est au debut un serial killer qui, a bord d'un bolide concu pour les cascades, pourchasse des jolies filles sur les routes pour en faire des crepes suzettes, jusqu'a ce qu'ils tombent sur des filles un peu plus coriace qui ne vont pas se laisser faire.
Ainsi au-de-la du simple hommage/recyclage/postmodernite d'un cinema de serie B avec la meme image, mauvais raccord... - mais s'agit-il vraiment d'un hommage ou une volonte de se mesurer a ces realisateurs en essayant de faire mieux qu'eux non pas avec les moyens techniques actuels, trop simple, mais avec les memes armes, la reussite passant par la mise en scene, il n'y aurait ainsi pas de mauvais cinemas mais juste de mauvais cineastes ? - il apparait comme un film feministe, pas d'un feminisme en tailleur blanc, joli sourire et fier de sa maternite, mais d'un feminisme plus guerrier qui chevauche sa voiture en amazone.



vendredi 1 juin 2007

Studio 60 on the sunset strip


Tout comme il existe, pour certaines critiques, des grans films malades, on pourrait parler de grandes series malades, celles qui ne trouvent pas son public et se retouvent ainsi arreter en plein vol. C'est le cas de "studio 60" qui est une belle serie incomprise dont on lui reprochera son manque d'humour, car son sujet est une emission humoristique, une sorte de groland americain. Et il est vrai qu'elle n'est pas tres drole. Mais c'est aussi l'interet de celle-ci de montrer que l'envers du decors d'une comedie n'a rien d'humoristique, que les enjeux sont au contraire souvent dramatiques, impliquant des problemes aussi bien sentimentaux que politiques.
On retrouve dans cette serie une meme facon d'utiliser le dialoque comme mode d'action. Tout comme dans "west wing" du meme createur -sorkin - la parole est la forme politique ideale (on oppose souvent west wing et 24 heures chrono comme deux conceptions opposes de la politique, l'un valorisant le dialogue l'autre la force). Ainsi studio 60 commence par une censure et un refus de se taire du comique censuré qui sera aussitot renvoyé pour etre remplacé.
Mais ce n'est pas qu'une serie politique mais aussi une serie hommage au petit ecran multipliant les allusions a toute son histoire, de woody allen a heroes; une serie romantique ou les personnages sont partages entre leur carriere et leur sentiment.