A bien y reflechir le seul interet de ce film, realise par Birkin, est qu'il me permet d'augmenter le nombre, pour le moment faible, de cette categorie reservee aux purs navets. Parti pour voir une sorte de vague drame familial bien francais (avec pour seul choix ce film ou dialogue avec mon jardinier), pas passionnant mais neanmoins regardable, c'est devant un objet bizarre si mauvais qu'il en devient presque drole, mais helas le presque n'est pas atteint et c'est c'est plus de l'ennui et de l'enervement qu'il suscite. Car le film se veut plus qu'un pauvre telefilm en pretendant etre un grand chef d'oeuvre, plus Bergman que france 2, mais avec des dialogues sur-ecrits, pompeux, un cote theatral mais meme pas du bon theatre, il n'est ni l'un, ni l'autre. Birkin devient ainsi une version feminine de bhl.
Pour l'histoire, aussi plate que la realisatrice (je sais c'est facile et bas, mais vu le niveau de ce film je ne vais pas faire dans la finesse), birkin demenage. Les cartons sont alors l'occasion de faire ressurgir les fantomes du passe, ces nombreux maris et filles. Cet aspect autobiographique donne le sentiment d'un certain narcissisme agassant qui peut peut-etre plaire au fan de la chanteuse sans voix/realisatrice de navet mais c'est pas mon cas, certes tous les bons realisateurs parlent un peu d'eux mais ils le font avec moins de lourdeurs.
Ironie du sort juste avant le film durant une bande annonce pour une serie de court-metrage voulant lutter contre certains clichets, celui d'un cinema francais nombriliste et littereux trouve avec boxes le paroxisme de ce type de cinema.