vendredi 19 janvier 2007

Le dernier des fous



Laurent Achard dont c'est le second film s'etait deja fait remarquer avec un court metrage "peur petit chasseur" qui avait eu au festival de clermont autant de sifflets que de prix, y compris, il me semble celui du public ce qui prouve que le public est loin de constituer une masse homogene qu'on a un peu trop tendance a opposer a la critique, mais je m'eloigne du sujet.A l'epoque ce court m'avait laisse un sentiment mitige il etait certes audacieux et arrivait a creer une certaine angoisse en ne montrant rien, uniquemment un plan fixe sur une cour avec un bruit de fond, celle d'une femme battue, mais un trop sec; ce film qui tend a etre une version longue de ce court me laisse le meme sentiment. En effet on retrouve le meme sujet celui d'un enfant de la campagne temoin de la délitescence familiale, entre le frere artiste, donc forcement homosexuel et tourmente, et une mere qui a pete les plombs, passant de la neurasthénie à l'hystérie, refuse de grandir ce qui se traduit au debut du film par une volonte de redoubler. Si le realisateur arrive a nous faire ressentir cette angoisse de l'enfant par petite touche, en utilisant comme dans sont court metrage le son, l'horreur qui est hors du champs et donc encore plus terrifiante car on s'imagine toujours le pire (comme ce moment ou la fille disparait dans l'eau et on la croit noyée). Toutefois si le film n'est pas ennuyeux (quoique l"ami qui a eu le courage de m'accompagner ne semble pas de cette avis...), il tombe un peu trop dans la surenchere de la folie pour etre completement convaincant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi je ne regarde pas les films avec des gars qui s'appellent "Laurent", c'est tout de suite trop expérimental, une espèce d'avant-garde artistique inspirée d'Albator et des films palestiniens...
Tu as bien du courage !