jeudi 26 avril 2007

Tres bien, merci


A l'heure ou sarkozy sera peut-etre president, ce film tombe a pic en debutant sur une scene de violence policiere ordinaire, un banal controle d'identite qui conduit le heros, un comptable joue par le toujours tres bon Melki, temoin volontaire de cette scene, dans les meandres kafkaiens de l'administrations francaise. le titre du film renvoit ainsi a cette phrase qui l'on repond machinalement, cette convention sociale qui veut que quand on rencontre quelqu'un on echante "ca va" - "tres bien, merci" independamment du souci de l'etat de sante de la personne rencontree. Cette forme apparemment hypocrite permet ainsi de maintenir l'ordre social. lorsque notre comptable voudra cesser de se plier a cet ordre de resister pour avoir un peu de transparence et de verite en etant temoin puis en voulant faire valoir ses droits il devra faire face a l'enfermement psychiatrique, filme a l'instar de "roi et reine" comme un lieu de repos plus que comme une prison, puis a l'exclusion par le chomage, la ré-integration se realisant finalement par un mensonge que je ne devoilerait. La realisatrice ne choisit pas pour aborder son sujet la voie du pamphlet sentencieux, mais celui de la comedie absurde jouant sur le decalage entre la bonne volonte des individus et leur absence de moyens.

1 commentaire:

le monde de Violette a dit…

pourquoi tous ces bons films ne passent pas ici?!!!