vendredi 1 décembre 2006

The Departed


"Enfin un bon film de scorcese", je me dis en sortant de la seance (et aussi "j'ai faim" car je suis alle a la seance de midi, mais ca on s'en fout). cela faisait deja plusieurs films que je trouvais assez moyen, le cineaste en petite forme malgre les moyens deployes (ou a cause).Il s 'agit de l'adaptation d'un film hong kongais, "infernal affair", plutot pas mal avec son scenario malin ou flic et mafieux ont chacun une taupe qui annule leurs propres cation, construisant ainsi l'histoire en jeu de miroir avec les deux taupes (ou rats pour reprendre le terme employe par scorcese) perdent leur identite deviennent proches des chefs...Scorcese arrive a depasse neanmoins cette fascinante histoire de double en donnant chair aux personnages qui sont, dans l'oeuvre originales, un peu trop reduits a des pantins, des pions sur un jeu d'echec, en les installant cette fois dans un certain contexte social. Alors que dans "infernal affair", l'installation des deux taupes durent le temps du generique, ce rythme frenetique tendant ainsi a brouiller les pistes, "the deparded" prend le temps d'installer les personnages, de montrer ainsi toute la densite de ceux-ci, leur cote tortueux, en particulier celui joue par Di Caprio qui est oblige de cotoyer l'univers mafieux qu'il voulait au contraire fuir en devenant flic, pendant que l'autre joue par Matt Damon est beaucoup plus froid cynique meme s'il apparait bon flic. cette confrontation rappelle celle de "Face Off", ou flic et malfrat echange leur identite leur place, On ilagine d'ailleurs qu'"infernal affaire" aurait pu faire l'objet d'une adapation par Woo qui en aurait fait une oeuvre moins physique et plus metaphysique. La fin,sans trop en devoiler, est a l'image du film noir mais moins cynique que l'original (du moins la version diffusee sur nos ecrans, la version sino-americaine etant a priori plus morale).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas entièrement d'accord sur la densité des personnages. Le personnage principal est aussi peu charismatique que François Bayrou déguisé en père fouettard dans le train fantôme de la fête foraine de Marly-Gomont.