lundi 27 novembre 2006

The Host


On retrouve dans ce nouveau film de Joon-ho Bong
qui a fait le brillant "memories of murder" cet meme facon de meler film de genre et fable politique. Dans le precedent il s'agissait d'une enquete sur un serial-killer mene par des flics incompetents. Cette fois c'est le film d'horreur de serie B qui sert de support a une critique de l'hegemonie americaine et des isntitutions coreennes. Le point de depart rappelle gozilla avec des deversement de produits toxiques dans le Han qui conduit au developpement d'un monstre aquatique tres dangereux, la scene ou le monstre poursuit un public plus surpris et curieux qu'inquiet est tres spectaculaire (plus que n'importe quelle scene de poursuite dans le dernier james bond). cette bete va alors capturer un enfant dont la famille constituee comme dans son precedent film de bras casses avec une tante sportive mais trop lente pour gagner, affichant un air de droopy, un oncle chomeur malgre ses etudes qui aime bien boire (comme a priori beaucoup de coreens au vu de leurs films) et surtout un pere immature qui s'endort regulierement.
Le cineaste prend ainsi le temps d'installer ses personnages, enchaine des scenes droles par leur aspect grotesque et des moment plus inquietant surtout vers la fin. Mais c'est surtout uen fable politique car le gouvernement sous tutelle americaine ne part pas a la recherche du monstre mais d'un soi disant virus qui aurait cree celle-ci et ainsi contamine la population en contact. Cette angoisse contamine la societe qui empeche la famille consideree porteuse du virus d'aller chercher leur fille enlevee.
Le realisateur dans une interview evoquait la guerre en Irak et le virus pourrait ainsi symboliser le mensonge autours des armes de destruction massive. au dela de cette critique et de facon plus general c'est la desinformation et les angoisses collectives qui en resulte. Le film est ainsi tres riche (peut-etre trop?) mais il arrive a rendre tout cela digeste car il le fait de facon assez subtile, en negligeant le cote spectacle du film, les scenes d'horreur font peur et les scenes comiques font rire, ce qui est assez rare dans le cinema actuel.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui, il suffit d'avoir les cheveux jaunes pour avoir l'air idiot. Et je sais de quoi je parle !