samedi 11 novembre 2006

Shortbus


A l'origine le shortbus est le bus qui transportait les enfants victimes d'handicapes physiques, puis ce nom fut repris par un club new-yorkais abritant les marginaux de la ville, et enfin il est le titre du dernier (et deuxieme) film de John Cameron Mitchell qui evoque certains de ces marginaux. Tout commence par des scenes de sexes proches de film porno ou chaque personnage arrivent a des prouesses physiques passant en revue tout le kamasutra. Mais cette sexualite appartait vite comme un leurre, ainsi on decouvre que l'une est sexologue mais n'a jamais connu l'orgasme que d'autres ne semblent pas heureux, n'ont pas connu de relations durables. Mais il ne s'agit pas de presenter la sexualite comme une chose triste et miserable, facon Breillat ou Houellebecq remettant en cause la liberation sexuelle, mais de chercher une forme plus harmonieuse, ni tenter de creer du plaisir, creant une forme de relation spectateur/auteur facon Brisseau, mais de trouver une forme joyeuse. Le club ou ils se retouvent tous devient un lieu joyeux et ludique, creant une impression d'harmonie ou tous sont acceptes sans tabou, une sorte d'utopie hedoniste. Le realisateur arrive finalement ainsi a donner une impression de joie de vivre .

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben tiens, voila que tu t'y met a parler de sexe; du sexe pour faire de l'audience, du sexe pour du traffic !!

Tricheur
Y.