jeudi 9 novembre 2006

Le Dahlia Noir


"Le Dahlia Noir" fait parti de ces romans qui laissent une trace indelebile dans votre esprit, donnant envie de lire ensuite tout Ellroy. Cette densite de l'histoire avec de nombreux personnages tortueux rendaient l'oeuvre difficilement adaptable. Car ce n'est pas tant l'enquete policiere qui interressait l'auteur que l'insconcient de ces policiers qui les pousse a enqueter, devoilant ainsi le "ça" freudien d'hollywood derriere son "moi" glamour.
Pourtant De Palma reussit a l'adapter en ne s'interressant pas aux obsessions de ses personnages (les raisons qui entrainent Blanchard dans cette folie obsessionnelle autours de ce meurtre reste tres obscure), mais les siennes, ie celle de cette image de l'age d'or du cinema americain et de ce qui s'y cache derriere. A l'instar de son compatriote Eastwood, De Palma nous montre l'envers du decors (au sens litteral avec cette scene finale dans d'anciens decors dont il ne reste que des ruines, creant une atmosphere tres angoissante).
Le heros se retrouve obsede ainsi par cette video de la defunte qu'il se passe en boucle. Cette noirceur du contre-champs contraste avec le choix de jeunes acteurs et actrices tres seduisants et ce debut (comme dans le roman) heureux avec cet amitie virile presque homosexuelle (cet aspect est plus explicite dans "le grand nulle part", autre grand roman d'ellroy) qui va disparaitre avec la Femme a la fois victime et bourreau (la femme qui les chassent de cet eden hollywoodien, y-a-t-il une lecture judeo-chretienne de ce roman ou est-ce juste le moment pour moi d'arreter de picoler?).
Si l'histoire se trouve assez confuse (il vaut mieux avoir lu le livre avant ou d'etre en grande forme pour saisir tout l'enchainement), il reussit a faire sentir cette atmoshere sombre et obsessionnelle du roman.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

que de belles phrases, pour un film pourri.
Je sais, mes remarque sont aussi pourris, mais faut bien que j'ecrive qque chose

Y.

PS; j'ai cliqué, et toi ?