mercredi 8 novembre 2006

Les Lumieres du Faubourg


Il est vrai, comme le precisait camarade vio, le film rappelle un peu le cinema de Chaplin. Kaurismaki a d'ailleurs realise un film muet, "juha" dont on me dit le plus grand bien mais qu'helas je n'ai toujours pas vu. Pourtant ce film parait beaucoup plus noir que ceux de Chaplin dans lesquels, malgre la misere du monde moderne, les heros finissaient pas retrouver une forme d'humanite. Contrairement a son precedent film "l'homme sans passe" ou la perte de memoire etait un moyen de refaire sa vie parmis de sympathiques marginaux, rien ne vient sauver le heros, un gardien de supermarche , qui rencontre une blonde fatale (et soumise a son employeur malfrat) qui l'entraine, malgre lui dans un petit larcin. Le monde apparait ainsi si cynique et desespere que passer par la case prison devient paradoxalement un moment de doux repos.
Il y a un peu de Candide dans ce personnage dans cette facon de montrer ce personnage qui va de desastre en humiliation tout en gardant un certain optimisme ( il ne renonce pas a monter sa boite de surveillance) meme si aucun jardin ne l'attend a la fin, juste une main tendue. (finalement en ecrivant cette note je me rend compte que le film est moins desespere que le sentiment qu'il m'avait laisse a la sortie)

Aucun commentaire: