lundi 27 novembre 2006

Borat


Si Borat est un journaliste kazakh raciste, homophobe, misogyne, Sacha baron Cohen se moquant ainsi de ce pays, c'est finalement une certaine amerique profonde qui est stigmatisee. En effet, ce reporter est envoye au Etats-Unis facon BHL mais en plus rigolo. En prechant ses idees les plus affreuses, il obtient la "verite" (il est difficile de savoir ce qui est de l'ordre du spontane et de l'ecriture dans ce film) avec des texans tels qu'on se l'imagine en France,i.e gros, con et raciste, "buveur de sang" comme le dit Borat. On peut craindre que ce film ne depasse pas le sketch televisuel (le realisateur Larry Charles est habitue du petit ecran avec des series comme "curb your enthusiasm" ou "seinfeld"), mais il arrive a tenir avec une quete absurde en decouvrant a la tele un episode d' "alerle a malibu" l'actrice pamela. Ce film est ainsi un road movie bizarre, qui peut rappeler par sa musique et la presence d'animaux Kusturica, ou le heros croise des gens tout aussi inquietant par leur betise, des texans qui l'applaudissent quand il sort toutes ces ignominies aux etudiants convaincus d'une domination des minorites. Ce film est drole si on rit aux chansons de didier super ou aux sketchs de Groland.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui, chacun a un Borat parmi ses connaissances, le mien habite dans un petit village des environs de Vichy et s'habille comme un chauffeur de taxi Kazakh.