lundi 2 octobre 2006

les anges exterminateurs


Il y a un peu de honte a demander une place de cine pour le dernier Brisseau, on passe tout de suite pour un pervers qui vient mater quelques jolies filles (encore que les actrices ne soient si jolies que ca dans ce film), d'ailleurs le realisateur joue beaucoup dessus dans sa facon d'ultiliser le contre champs du realisateur voyeur qui rappelle la position du spectateur.
Mais le film va plus loin car Brisseau a plus d'ambition qu'un realisateur de telefilm erotique de M6. Il prend ainsi pour reference Hitchcock qu'il cite regulierement dans les interviews (omme lui, il apparait subreptissement dans le film), dont il veut être l'equivalent erotique. Il cherche ainsi de maniere quasi scientifique - le film a un aspect presque documentaire - à creer l'emois du spectateur par la recherche du plaisir feminin, tout comme Hitchcock cherchait a creer les conditions du suspence et de la peur chez le spectateur. Il y donc une facon presque paradoxale de montrer ce plaisir feminin de facon rationnelle en utilisant les plans sequences comme si cela permettaitd'eviter toute tricherie.
Toutefois le film a les limites de son ambition, si la peur semble universelle les spectateurs sursautent en general au meme moment, le plaisir a un cote plus relatif, ce qui creee l'emois chez l'un ne sera pas vrai pour l'autre, et filmer la montee du plaisir dans sa duree ne permet pas forcement de susciter le plaisir chez le spectateur. Mais l'ambition reste suffissement belle pour etre saluee.

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